Les prises de bec, les prises de tête, les prises de gueule, les conflits, comment nommer cette action qui nous prend à chacun d’entre nous plus d’un mois par an de notre temps au travail ? Et qui se propage et s’invite chez nous entre le papier peint et les murs et entraîne tellement de conséquences que l’on se dit tous : C’est normal ! Tout va bien ! Je gère !
Que dalle ! Oui, personne ne gère rien ! Alors moi, quand j’entends les prémices d’un conflit… ben je ne sais pas vous… mais moi, je pense fourmis… et à la fourmi travailleuse… surtout quand on me parle de conflits au travail. OUI, je pense aux fourmis et vous… en fait je pense sans arrêt aux fourmis car je bosse tout le temps… et j’aime ça ! Lol !
Alors les fourmis trottent toutes dans ma tête… sans arrêt… fourmi rouge, fourmi de feu, fourmi noire, fourmi… et là, vous allez me demander quel est le rapport. Ben c’est simple, basique, c’est lié à quand j’étais petit ! Oui c’est une histoire de fourmis qui me revient à l’esprit ! Celle de la cigale et la fourmi ! Vous connaissez ! Mais si ! C’est du genre : La fourmi ayant travaillé tout l’été ! Et c’est une fable sur le travail comme quoi il faut travailler régulièrement… visiblement les fourmis sont des bêtes de travail et ne pensent qu’à ça jour et nuit… c’est genre des machines de guerre du travail optimisées et profilées pour le boulot !!
Mais ça, c’est une histoire ! Une fable ! Oui une bonne grosse fable de La Fontaine ! Peut-être la plus connue aujourd’hui… ou je dis ça juste parce que je n’aime pas le fromage !! Et la réalité est pire ce que vous croyez… les cigales sont plus nombreuses que les fourmis et pire encore elles ont cigalisé, oui elles ont infiltré les fourmilières. Oui, osons le dire tout de go : il y a des fourmis qui se comportent comme des cigales… cigale, sors de ce corps, de cette fourmilière… cigale, pourquoi tu ne bosses pas et pourquoi tu passes ton temps à « emmerder » les autres !
Sérieusement ! Vous le saviez ! Les fourmis aussi se prennent la tête ! Le savez-vous ! Il existe dans une fourmilière trois types de fourmis… oui les fourmis travailleuses, ça tout le monde le sait ! Mais il y a un type de fourmis qui sabote le travail assidu des « travailleuses » ; oui, elles passent leur temps à mettre littéralement des bâtons dans les roues de leurs collègues fourmis. Et bim, une brindille pour les empêcher d'avancer ! Et bam, un morceau de feuille et si on la déplaçait là pour voir ! Et boum ! Mais heureusement qu’il y a une troisième catégorie de fourmis qui passe leur temps à corriger les « Bin, Bam et Boum » ! Oui, il existe trois catégories de fourmis : les travailleuses, les « emmerdeuses », et les correctrices ! Et ce qui est incroyable, c’est que ces petites « emmerdeuses », eh bien elles ne sont pas vraiment nombreuses, 1/3, mais elles sont indispensables, si je vous assure ! Imaginez des chercheurs (vous savez, les gens en blouse blanche qui essayent de trouver des trucs pour améliorer la société), eh bien figurez-vous qu’ils ont remarqué, après avoir supprimé toutes les fourmis emmerdeuses à la pince à épiler, et bien BIM BAM BOUM BIG BADOUM, oui, on retire la deuxième catégorie de fourmis qui fait du zèle négatif, l'emmerdeuse, eh bien la fourmilière bloque, ça va trop vite et la colonie n'arrive pas à gérer sa forte productivité. De là à dire que les « emmerdeuses » sont vitales, il n'y a qu'un pas ! Emmerder le monde, du coup, ben ça semble essentiel !!
Bernard Werber, un auteur contemporain français que vous avez déjà tous lu, vous savez, il est connu pour ses livres de science-fiction qui mettent en scène des histoires fascinantes autour de la vie des insectes, notamment les fourmis… Les fameuses… Et dans ses livres, il a développé l'idée que les fourmis ont des personnalités différentes selon leur rôle dans la colonie.
Et notamment, il existe selon ses écrits qui aussi étranges que cela puisse paraître s’appuient sur des publications scientifiques que l’on ne citera pas ici - trop compliquées - bien, il y a les trois types de fourmis que je vous ai mentionnés, voici ce qu’il écrit :
Les fourmis travailleuses : ce sont les ouvrières qui travaillent dur pour nourrir et protéger la colonie. Elles peuvent également prendre en charge l'élevage des larves et la construction du nid.
Les fourmis emmerdeuses : ce sont des fourmis agressives qui sont chargées de défendre la colonie contre les prédateurs et les envahisseurs. Elles peuvent également perturber les activités des autres colonies voisines.
Les fourmis réparatrices : ce sont des fourmis qui sont chargées de réparer les dégâts causés au nid, de nettoyer les zones affectées et de réorganiser la colonie si nécessaire.
Mais ceci est et semble exact quand on regarde succinctement. Et il convient alors de rajouter que oui, il faut noter que ces catégories sont basées sur des descriptions et des observations générales, et que la réalité est souvent beaucoup plus complexe et nuancée. Les comportements des fourmis peuvent varier en fonction de nombreux facteurs, tels que l'âge, le sexe, l'expérience et les besoins spécifiques de la colonie.
Dans une entreprise humaine, c’est vraiment pareil, nous allons retrouver ce même schéma avec une variante supplémentaire : les tensions, les conflits sont les Bims Bams !
L’entreprise est un lieu qui regroupe une multitude d’individus avec des façons de penser et des manières d’agir qui souvent ne sont pas formatées et optimisées pour le besoin de productivité de la société. Pire, cette pluralité recherchée est souvent source de conflits.
Et les conflits tirent leurs racines dans le fonctionnement et les caractéristiques des sociétés. Pas une entreprise ou société n’échappe au conflit… on pourrait dire que c’est la hashtag la loi des fourmis, si bien que 1 mois par an en entreprise est consacré aux conflits inter-collègues ou entre collègues, vrai sport ou exercice qui mériterait alors d’être aux JO, et ne me dites rien, mais vous avez, je suis sûr, en tête des champions du monde toute catégorie… mieux, des médailles d’or… mais bizarrement personne ne revendique détenir un record dans ce domaine ! C’est pas moi, c’est l’autre…
Allez, c’est pas grave de dire que c’est vous le champion ou la personne qui mérite le titre 10 fois d’affilée… je vous dis, c’est vital… mais ça fait chier quand même. Oui, ça prend la tête quand même de se prendre la tête ou de réparer la connerie des autres… ça fait tellement chier que certains sont au bord du BURNout, de la crise de nerfs, de la démission, de fermer leur boîte, de tout arrêter et de rentrer se coucher… bon, ça, y en a qui sont fatigués en se levant, mais c’est autre chose… Ce qui nous intéresse, c’est comment éviter d'emporter la colère chez soi, car cela peut avoir des conséquences encore plus tragiques : des disputes avec sa femme, son mari, ses enfants… Tout cela entretient un monde stressé et stressant et crée une MEGA boucle sinistre ! Alors, posons-nous la question ! Les conflits, OK, mais peut-on les réduire ? NON. Peut-on les supprimer ? NON. OK, alors que faire, car ils sont indispensables au fonctionnement sociétal ?
Nan, sérieusement ! OUI ! C’est obligé #fourmis ! Et si je vous affirme ça, c’est parce que les chercheurs ont essayé de faire de l’eugénisme anti-emmerdeur. Ils ont invité les personnes emmerdeuses à rentrer chez elles, mais il y en a toujours qui prennent le relais… Ils ont essayé plein de choses : supprimer les plus vieux, les personnes non productives qui passent leur temps à conseiller les autres. Eh bien, figurez-vous que la productivité chute. En fait, les vieux, ils ont l’expérience, le savoir. Ils sont les fourmis « correctrices ». Ce n’est pas parce que tu ne produis rien que tu es inutile. Les « travailleuses » produisent et créent de la valeur, les « inutiles » gèrent la cadence, et les « correctrices » donnent les consignes et sont les cerveaux et la mémoire de la société…
Alors, comment faire ? Sommes-nous condamnés à nous laisser emmerder et à corriger les erreurs de ceux qui glandent et s’amusent et qui nous ralentissent ?!
Quelle est la solution pour éviter de finir seul chez soi, déprimé et burnouté dans son lit ? On pourrait croire naïvement qu’on pourrait supprimer les conflits, mais les faits sont là : on ne peut pas ! Et nous sommes condamnés à vivre dans le stress, sans pouvoir récupérer ne serait-ce qu'un mois de productivité. On perd tous de l’argent pour la bonne cause. Allons, soyons fous... c’est pour moi, c’est cadeau, tiens, un mois perdu… et tiens, je vais bien emmerder mon partenaire, ma femme, mes enfants… tout ça parce que j’ai choisi un job ! Nanh, sérieux, on ne peut rien faire ! La cigale avait raison : pour ne pas être emmerdé, il ne faut rien faire et glander tout l’été !
À moins qu'il y ait une solution : moins travailler ! Comme ça, ça réduit le stress de tout le monde. Avoir plus d'équipes en rotation. Je ne sais pas, Vincent, donnez-moi un truc, car je reprends le boulot demain ! Sérieux, je flippe encore plus à l'idée de savoir que je vais perdre au moins un mois de ma vie. Moi, j'aspire au bonheur !
Stop, stop, stop.
Je vous arrête, il y a une solution ! Je vois tout le monde respirer et ne plus me voir comme l'oiseau de mauvais augure ou le corbeau, vous savez, celui qui choppe le fromage et qui se barre en vous narguant… non, car même si je suis le corbeau, vous avez payé pour que je vous raconte cette histoire, eh bien, vous allez apprendre quelque chose qui va changer votre vie en échange. Bon, le corbeau, c’est un malin. Il offre en échange du fromage une leçon, et il met en avant le fait que l'on apprend toujours quelque chose, même en perdant. Tu perds tes clés, eh bien, tu apprends à prendre soin de tes affaires. Oui, dans la vie, soit on prend, soit on apprend… alors, qu'est-ce que l'on apprend aujourd'hui ?
Que l'on va se prendre la tête au mieux 80 mois de sa vie, et cela uniquement au travail, et que c'est salutaire ! Ça fait quand même presque 7 années d’une vie ! Et pire, ça peut conduire à détruire des gens, des familles, des sociétés, et des emplois, et aggraver les choses.
Il n’y a qu’une chose à faire : apprendre à bien vivre ces conflits !
Tout ça pour nous dire que les méchants conflits sont naturels et obligés, et quoi que je fasse, ils vont nous pourrir l’existence ! La rivalité inconsciente ! Le manque d’écologie relationnelle !
Alors, sommes-nous tous contraints à regarder l’édifice trembler chaque semaine pendant 2 heures par jour ? Y a-t-il des solutions ?
Justement, contre toute attente, nous allons voir qu’il existe une solution, une MAXI-skills, une équation, une solution que l’on peut mettre en place facilement pour nous aider à désamorcer et réduire les tensions afin d’augmenter la productivité et faire de nous des fourmis heureuses… des cigales, en fait !
On a tendance à dire que les personnes ayant un QI supérieur à la moyenne n'entrent jamais en conflit. Ils pratiquent naturellement une forme d’ECO.nomie de soi, qui les pousse à ne pas dépenser leur énergie en se prenant la tête. De là à dire que l’intelligence augmentée peut nous aider à atteindre une forme d’ECO-logie du conflit ? OK, sûrement, mais comment ! Et puis, tu ne nous as pas dit le contraire, que les fourmis et tout, et que l’on allait tous au lit parce que les conflits badaboum sont obligés et que c’est juste indubitable !!!
Ben, dans les faits, oui, mais on peut apprendre à mieux vivre les conflits. Vous n'êtes pas obligé d'être mouillé par la pluie pendant une averse ! Pourtant, c'est un fait : la pluie tombe, l'eau mouille. Donc, si je vais dehors, je suis mouillé... EUREKA ! EMC² ! Révolution ! Non, révolution de rien, car une révolution ne change rien à rien, c'est actuellement une planète qui fait un tour sur elle-même !! OUPS ! SAUF... sauf si je suis prévoyant et que j'ai un parapluie, un imperméable, et l'eau glisse sur moi comme sur les ailes d'un canard. Lui, il se paye le luxe d'être sur l'eau, de plonger dans l'eau, et en temps de pluie, rien, pas mouillé !!
Nanh, mais Vincent, ton livre, en fait, c'est bascour-land ! Des cigales, des canards, des fourmis, en fait, c'est un remake des fables de La Fontaine, en moins bien ! Allo, Vincent !
Effectivement, c’est une histoire de nature ECO-logique, et de biomimétisme. En clair, la nature a résolu des tas de problèmes, de l’eau qui mouille au travail d’entreprise à la prise de tête... et il suffit de le reporter dans la vie de tous les jours et de faire du biomimétisme pour résoudre les problèmes. Sérieux, les dinosaures savaient voler avant l’homme. Bon, je l'accorde, ils n'avaient pas la télé et le câble, mais un dino, une fonction. Un velociraptor avance plus vite que votre Tesla en pleine savane, un mégalodon, un brontosaure, ah, mon préféré, le tricératops… un bulldozer… bon, certains disent qu'ils n'ont pas existé, mais vous savez, il y a tant de personnes complotistes, on va même pouvoir dire que des platistes, on en trouve tout autour de la Terre, mais laissons les gens supposer et rêver !... et ce n'est pas parce que j'ai dit que le canard a résolu le problème de la pluie que vous devez vous habiller en indien, en gille de Binche pour aller bosser. Les plumes, c'est cool, mais les gens vont vous regarder bizarrement...
Alors, comment une histoire de plumes peut-elle nous aider ?
C’est ce que nous verrons demain coin coin !!!